Gérer ses émotions
Me revoilà ! Je ne sais pas comment font certains pour poster des articles ou commentaires sur leur blog tous les jours, moi je n’ai vraiment pas le temps. Enfin….
J’ai hésité à poster l’article précédent, mais je l’ai fait parce que je voulais montrer quels genres d’émotions nous pouvons ressentir quand on gère une polyarthrite. Il n’y a pas que la douleur articulaire. Avec cela, il y a aussi les traitements, parfois lourds, et tout ce que cela implique. Il m’est arrivé plus d’une fois de devoir laisser tomber des projets à cause de la maladie. En non pas à cause de la douleur, mais juste à cause des effets secondaires des médicaments.
Si vous ne vous y connaissez pas, il faut savoir que les traitements pour la PR affaiblissent l’immunité (entre autre). Ce qui veut dire qu’on attrape tous les microbes qui passent. Moi en hiver je deviens limite parano. Dans le métro quand quelqu’un à coté de moi est malade, je me cache dans mon écharpe et je me fâche vraiment quand un collègue malade s’approche de moi. Et pas question de toucher à ma bouteille d’eau ni à mon assiette ! (ca c’est une règle permanente)
L’autre jour quand j’ai posté l’article je commençais une grippe. C’était vraiment la goutte d’eau. Ca va mieux depuis, mais j’ai une nouvelle perfusion cette semaine, je vous dis pas comme je me réjouis d’y aller !!
J’espère vraiment que ca se passera mieux, parce qu’au boulot je suis débordée et c’est pas du tout le moment d’être encore absente. En fait je devrais faire des heures supplémentaires pour m’en sortir, mais je ne les fais pas car je suis fatiguée. Donc ca complique les choses. J’ai même envisagé de réduire mon temps de travail, mais bon, ca, ca sera vraiment la dernière solution. Je préfère essayer un nouveau traitement si celui-ci ne va pas plutôt que de travailler moins.
Enfin voilà. Je croise les doigts pour la suite.
Ah, et dernière chose: comment gérer ses émotions ? Ca aussi ce n’est pas évident. Avec l’expérience on apprend que tout finit par passer et qu’il y aura toujours des hauts et des bas. Donc quand on déprime, ca aide quand même un peu de savoir que c’est passager. Mais sinon, j’ai déjà géré ca de différentes manières:
- Parfois je regarde des séries à la télé qui me font pleurer, ca m’aide à évacuer.
- Il m’est arrivé d’acheter tout un kit de peinture et de peindre un peu n’importe quoi, ca m’a bien aidé à penser à autre chose.
- À une époque où j’allais très mal je me suis mise au vélo d’appartement. Dix minutes par jour au début, et puis c’est devenu une drogue. J’adore ca maintenant, j’en fais presque tous les week-ends et je pédale pendant une heure. Le sport est un anti dépresseur naturel, c’est génial. Evidemment, il ne faut pas être trop malade pour en faire, mais j’y arrive la plupart du temps. J’écrirai un article séparé sur le sport.
- Aller voir un psy. Ca c’est pas mal non plus. J’en ai vu une pendant plusieurs mois, ca m’a bien aidé. Dans un planning familial ce n’est pas cher, je vous y encourage si vous sentez que vous avez besoin de parler et que personne ne vous comprend.
Vous remarquerez que je n’ai pas mentionné les amis, ni la famille. C’est parce que quand je suis vraiment mal, je n’ai pas du tout envie d’en parler. Je suis tellement enragée par la situation, que même les mots tels que « malade », « fatiguée », « se reposer » etc. me rendent folle, je ne les supporte plus et je deviens vite agressive quand on aborde le sujet. Donc j’ai tendance à m’isoler un peu.
Donc tout cela reste difficile, mais on y arrive !!! Parfois j’en ai super marre de me battre, de toujours devoir faire un effort, ca me fatigue. Mais c’est vrai que je surmonte cela à chaque fois. Donc si vous sentez que ca ne va pas, courage, tenez bon, ca va passer !!!! Essayez de trouver quelque chose qui vous fait du bien, il y a forcément quelque chose.
Voilà pour ce soir. A bientôt ;-)